[ft. Rosie] L'heure des révélations...

Rosie & Mac'

“Amitié vaut plus que parenté.”

La veille, le samedi, j'étais sorti en boite et j'avais bu... un certain nombre de verre ou de bouteille de vodka. J'avais réussi à rentrer chez moi par l'opération du saint esprit. En me réveillant, j'avais une de ces gueules de bois phénoménale. Je m'étais connectée sur msn un long moment, pour avoir un peu de compagnie sans avoir à me lever. Rosalie était venue me parler. Elle m'avait dis que rien n'aller. Elle m'avait fait savoir que son père était un assassin. Mais son père lequel ? William ou l'autre, son biologique ? Enfin, si elle avait dit cela, ce n'était pas pour rien. Elle avait bu des litres de vodka depuis le matin. Je n'étais pas sur d'avoir tout saisie et avait donc décidé de la rejoindre chez elle afin qu'elle m'explique le fin mot de cette histoire. Pendant qu'elle continuait à me parler sur l'ordinateur, via msn, je m'étais préparer en quatrième vitesse. J'avais enfiler une veste en cuir au dessus de ma chemise blanche. J'étais vêtu comme un dimanche où je ne dois pas sortir. Mon jean était troué de partout, peu importait. Je mis mes baskets et attrapa sa commande spéciale : du chocolat à la banane, des mélo-cakes et de la grenadine. Elle voulait de la vodka. Encore un peu de vodka. Non mais oh ! Je savais pas trop dans quel état elle était mais il était hors de question que je l'aide à se bourrer encore un peu plus la gueule. Une gueule de bois était suffisante (la mienne en l’occurrence). Sentant les pieds se dérobé sous mon corps, la tête me tourner et un goût amer remonter dans la bouche, je me précipita dans la salle de bain et vomi. Ok, ça c'était la goutte d'eau qui débordait du vase. Rosalie avait besoin de moi mais d'une moi apte. J'ouvris l'armoire à pharmacie, pris un tube d'aspirine et descendit à la cuisine où je pris un verre. Je fis couler un peu d'eau du robinet directement dans le verre après y avoir mis deux cachets effervescents. Le temps qu'ils se dissolvent, je lassais mes baskets et chercha après les clés de mon scooter. Je mis la main dessus au moment où les cachets étaient absorbablent. J'avala la composition médicamenteuse. Et enfin, je mis mon blouson. Il me fallu vingt bonne minute pour me rendre de chez moi en banlieue Sud à chez mon amie Rosie de la banlieue Ouest. Je commençais à avoir l'habitude des gens vivant dans ce quartier mal famé, mais cela ne m'empêchait jamais de me méfier de ceux ci. J'avais mes petites habitudes chez Rosie, le garage était ouvert, j'entrais donc immédiatement avec le scoot et le gara sur le coté. Je referma la porte du garage et toqua trois fois à la porte d'entrée avant de la pousser. Je m'annonça : « C'est Mac' je monte voir Rosie ! » Et je montais instantanément les marches de chez les Johnson. Arrivée à l'étage, je m'arrêta quelques instants devant la porte du petit frère de mon amie. Il semblait paisible. Je repris ma route et arriva devant la porte de Rosie. Un gros "Défense d'entrer" barrer la route de la chambre. Je toqua, trois coups, à nouveau, mais cette fois j'attendis avant de pousser la porte. Je dis seulement : « Rosie, c'est Mac' ; je peux entrer ? » Restant sans réponse, je décida de pousser la porte de la chambre. Je vis mon amie couchée sur son lit, les écouteurs dans les oreilles, elle pleurait toujours. Son ordinateur portable avait échoué sur le sol. J'avança jusqu'à elle et lui tapota l'épaule pour la faire réagir.

(c) .mac

Macumba Ҩ Rosalie

« Le bien et le mal n'est qu'une question de point de vue »

Le 16 janvier 2012,

Cher Journal,

Cela fait maintenant quelques heures que je rumine dans mon lit. Avec un paquet de cent mouchoirs». Je ne veux plus sortir de ma chambre. Plus jamais. Même si je suis bien dans ma famille d'accueil.

Ce matin,Candice m'a tout dit. La manière dont sont morts mes parents l'an passé. Mami n'avait jamais voulu me raconter. Maintenant,je comprends pourquoi et je pense que j'aurais préféré rester dans l'ignorance. Il a osé... Je ne peux arriver à croire que mon père est un assassin. William a essayé de me raisonner, de me dire que cela faisait partie du passé, qu'il ne fallait plus y penser. Plus facile à dire qu'à faire. A ce moment précis, j'aurais adoré hurler. Vous voyez le genre ; vous grimpez sur le sommet d'une montage et vous hurlez, jusqu'à ce que quelqu'un vous entende.

Je suis alors sortie de la maison , sans veste, alors qu'il neigeait. J'avais besoin de respirer un bon coup. Je me suis dirigée vers un café que j'aimais bien. J'ai bu rapidement un chocolat chaud qui ne m'apporta aucun réconfort et je suis rentrée dans mon jardin secret : ma chambre.

Depuis,je me demande sans cesse pourquoi il a fait cela. Je sais que parfois maman et lui ne s'entendaient pas...Mais de là à prendre un 9 millimètres et lui tirer une balle dans la tête ! Faut être sacrément mal dans sa peau pour faire ça. C'est comme si William tuait Candice à coup de couteau parce qu'elle a cassé une assiette... D'ailleurs, pourquoi l'a-t-il tuée ? A-t-elle fait quelque chose de mal ? On ne sait pas. La police est arrivée sur les lieux et n'a trouvé que deux corps dans une marre de sang. Plutôt glauque.

Mais avons-nous des preuves ? Je ne sais pas. A-t-on retrouvé l'arme du crime ? Non. Juste deux balles 9 millimètres dans la tête des deux cadavres.

Moi, Rosalie Redbird, pense que ce n'est pas un accès de folie, mais un meurtre. Pas que le meurtre de maman. Celui de papa et maman. Je croyais la police plus intelligente que cela... Et bien, apparemment, non. Personne ne me crois. Même pas Candice et William. Logique, ce sont des vieux.

Je suis en colère. Je me pose plein de questions. Des questions sans réponses.

Et croyez-moi : je compte bien éclaircir cette affaire.
_____
Je ferma mon journal intime, j'avais déjà sortit quelque chose, mais sur papier, c'est pas grand chose. Je pris mon iPod , enfonça les écouteurs dans mes oreilles et m'enfuis sous mes couettes. Je mis la chanson du générique de Star Wars et je me fis des films. Là, je suis entrain de combattre Dark Vador avec Obi-Wan Kenobi. BAF ! Vador se fait trancher la tête par Ben. Il est trop fort, ce gars. Luke Skywalker vient vers moi, il me prends la main et m'annonce que Maitre Yoda est mort. Je ne pus m'empêcher de pleurer, vu que c'est celui qui ma formé.
Toc Toc Toc Pff...Encore quelqu'un pour m'emmerder. Ah, mais non, c'est Mac.... Zut, elle sait qu'elle peut entrer. Jusqu'à ce que je me rende compte que j'avais l'air d'un ours mal léché, avec mon pyjama avec des cochons volants et mon haleine qui puait l'alcool à des kilomètres à la ronde. Je touchais mon visage , des larmes y coulaient. Merde, je pleure vraiment pour Yoda.
Macumba me tapota l'épaule , en quête d'une réaction quelconque de ma part.
Je me redressais et la regarda pendant quelques minutes. Je vérifia aussi si elle avait pris ce que je lui avais demandé.

Brave femme, tu as mes melocakes.

Je sortis du lit et pris le paquet. La grenadine et le chocolat à la banane, plus tard. Incapable de re-sortir tout ce que j'avais déjà écris, je passais mon journal intime, dernière page à Mac'. J'attendis qu'elle aie finit de lire. Attendant sa réaction.

fiche par century sex.

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