[ft. Effy] L'admiration de l'autre est la plus seine des activités oisives

EFFY & MAC

“Qui n'a jamais rêver de parler avec son Idole ?”

Et voila une nouvelle journée qui commence en ce jour de février. Il a gelé durant toute la nuit à Bristol, comme dans le reste de l'angleterre d'ailleurs, et aussi quand dans le reste de la partie nord de l'Europe. C'est toujours comme ça. En février, il gel. C'est normal après tout, non. Comment on dit déjà ? Ah oui, "c'est dans l'ordre des choses". Non mais sérieusement quoi ? Il pourrait pas nous lacher un peu ce temps de merde ? Tous les ans c'est le même cirque. Encore heureux qu'on est à Bristol et pas à Marseille. Il parrait qu'à Marseille, ils se sont encore fait surprendre par cette vague de froid. Les cons j'ai bien envie de dire. Ils ont pas encore remarqué que c'était la même chose tous les hivers ? Non mais je vous jure ! Ces français, ils remarquent rien, ils se contentent tous de vivre au jour le jour. Ouais bon j'avoue, la France me tenterais bien, pour y vivre j'entends. Mais faut pas rêver, je ne suis que Macumba Seezy Schaal quoi. Pas de quoi en faire des montagnes. Je suis juste une pop-star anglaise. Une de ces filles du show-biz montée de toute pièce. Ou pas.

La veille au soir, j'avais donné un concert à Manchester. Oh rien de bien folklorique, juste l'ouverture du match Manchester United / Milan AC. Deux très bonnes équipes parrait il. Moi, ça m'était totalement égale. Je faisais une ouverture de match quoi !!! En plus, je n'ai même pas pu regarder ces beaux garçons courrir après leur ballon ridicule. Le match commençant à 20h15 c'était le dernier délai pour que nous soyons parti. Rendez vous compte Manchester Bristol c'est quatre heure quarante de route en roulant bien. Sauf que nous tomberont forcément dans un de ces embouteillages "made in england" vous savez ces bouchons qui interviennent à pas d'heure pour aucune raison particulière ? Oui vous voyez, bah ceux là, obliger qu'on se les prenne donc il fallait prévoir au moins cinq heures trente de route, en étant court. Je devrais donc dormir dans la voiture. C'était pas la première fois, ça ne serait certainement pas la dernière. Ce qui me déplaisait le plus dans cette histoire, c'est qu'il fallait que je me réveille dans ma nuit, que je monte me changer, que je mette mon réveil pour le lendemain, que je réchauffe mon lit car impossible de dormir dans un lit froid, les pieds gelés par ce temps. M'enfin, si je voulais continuer à chanter, il fallait que je continue à me soumettre aux horaires et exigeances des demandes et de mon manager.

Toujours est il que j'avais commencé un rêve dans la voiture. J'étais juste dans la peau de Elizabeth Stonem, Effy. Cette fille était juste le top de la perfection. Tout le monde à quelque chose à envier à quelqu'un. Moi c'est à elle. Par contre, elle, ça doit être l'exception qui confirme la règle. Normale, c'est la perfection à l'état pur. Aussi quand on arriva à la maison à deux heure quinze, j'en voulu à mon père de m'avoir réveiller. J'avais juste envie de lui balancer un "putain p'pa j'étais en Effy là tu fais chier !" mais bon en bonne fille à papa que j'étais, et surtout claquée comme j'étais, j'avais juste ouvert les yeux, pris mon étui à guitare contenant ma guitare électrique avec laquelle je m'étais produite ce soir là. Et enfin, je m'étais hissé hors de l'habitacle de la voiture, j'étais monté directement dans ma chambre, posant ma guitare au passage dans la salle de répétition. Et j'ota juste ma tenue de soirée, restant juste en sous vêtement pour finir ma nuit, n'ayant pas suffisamment de courage pour terminer de me changer.

Au petit matin, lorsque le réveil sonna, j'étais frigorifiée d'avoir dormi dans cette tenue si dénudée. Pourtant, j'eus du mal à me sortir de ce rêve où je sortais avec tous ces garçons si bien qui n'étaient intéressés que pas Effy. Je poussais sur un bouton de la télécommande qui trainait sur l'oreillé d'à coté et mon dernier cd se mis en marche. Putain qui as touché à ma chaine ? Genre je m'écoute chanté maintenant ? Non mais ça va, je suis pas narcisique à ce point ! La preuve, je rêve d'Elizabeth Stonem quoi ! J'éteins la chaine, décidement la journée commencait bien mal. Je me leva donc, légèrement irritée. Après un regard vers l'horlogue, j'avais amplement le temps de prendre une bonne douche froide pour me mettre les méningues dans le bon sens. Pourvu que le froid n'ai pas congeler les canalisation de la vieille batisse. Je mis l'eau en route, ouf, ça coule. J'ota ce qu'il me restait sur le dos et entra dans la cabine de douche. Les neuronnes remis en place sous l'eau froide, mais surtout lavée de la soirée, je sortis de la cabine de douche et me vêtis d'une robe bleu marine, d'un leggins noir et d'une veste marron. J'alla prendre mon petit déjeuné, deux toasts au beurre et à la confiture de fraise avec un verre de jus d'orange et un bol de café corsé. Je remonta dans ma chambre, me brossa les dents, me mis une touche de fond de teint et un léger coup d'anti-cerne, mis des bottes montantes marron, mais sans talon. J'attrapa mon i-phone et mon sac de cours marron et sorti de la maison en courant pour réussir à attraper le bus. C'était le jour de congès de mes deux parents donc je devais me débrouiller pour aller en cours sans la voiture. Le bus était donc la seule solution... Enfin, dans le bus, je me posa sur une banquette libre, soufflant enfin.

Malheureusement pour moi, le trajet jusqu'au college n'était pas spécialement long. Vingt minutes seulement, sept arrêts. Je sortis enfin du bus, mon i-phone greffé à la main. Concentrée, j'entra dans le bâtiment principal, prenant la direction de mon casier. Je mis quelques secondes à me souvenir du code de celui-ci. Je rangea mes affaires à l'intérieur et le ferma en envoyant un message depuis mon i-phone à Rosalie pour lui signifier qu'elle avait intérêt à se mettre à coté de moi en histoire géo car je n'avais pas beaucoup suivit et qu'il fallait que je recopie ses notes. J'allais appuyer sur le boutton "envoyer" quand une personne me percuta... ou l'inverse. Je ramassa mes affaires en baffouillant un "désolée" à peine odible.

(c) .mac

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