[ft. Violet] Après avoir danser et un shoot...

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Je regardais la télévision tout en fumant cigarette, sur cigarettes, attendant de quitter le duplex et partir vers la ville pour pouvoir profiter de nos jeunesses. Je ne savais pas ce que j'allais pouvoir faire ce soir. Tout ce que savais c'est que j'allais sortir, je traînais ma carcasse sur le canapé en cuir du salon, mon père à Londres et mon frère à Glasgow, pour je ne sais plus quelle raison, il n'aime pas trop les soirées à Bristol je crois. Il se sent un peu ... à l'étroit. Alors il fait le tour des capitales du Royaume Unis. Des gens se dandinaient sur mon écran, je ne sais pas à quoi cela pouvait leur servir. La richesse la gloire ? Être connu pour avoir bouger ton cul ? Woaw, tu dois pas avoir beaucoup de talents. Je soupirais, blasée par ce spectacle pitoyable, et je commençais à zapper, pas véritablement intéressée, mais surtout parce que j'attendais que le vallium fasse son effet. Je buvais mon verre de gin tonic, et fumais ma cigarette, j'adorais la vallium, ça faisait de l'effet mais d'une manière extrêmement sympathique. Mon téléphone se mit à sonner. On me proposait une virée à l'autre bout de la ville, je regardais l'endroit sur mon téléphone, et après 20 minutes à me demander si c'était vraiment une bonne idée, je me levais et décidait de m'habiller, enfin. Je quittais mon kimono en soie, et m'habillait en fonction du lieu où j'allais me trouver, c'est à dire sans trop se prendre la tête. Je regardais mon téléphone, l'heure, je serais en retard, comme d'habitude, les gens avaient pris l'habitude de m'attendre, les gens savaient qu'ils faillaient m'attendre. C'était pas du hasard, c'était simplement parce que j'étais incapable d'être à l'heure pour les soirées. Mon téléphone sonnait, et connait, impossible de répondre, je m'habille. J'enfilais une chemise très large bucheron, un jean très slim, histoire de mettre en valeurs mais longues jambes, et une paire de botte cavalière en cuir noir, je pris mon sac besace en cuir, avec plein de petits clous ( une pure merveille ) et fourrait tout ce dont j'avais besoin pour m'amuser. Soit, une bouteille d'alcool, une sachet d'herbe, quelques cachets multicolores, beaucoup d'autre choses servant à l'utilisation des produits illicites et de ceux qui sont censé être bu avec modération.

Je pris un taxi, jusqu'à un bar dans le centre de Bristol, où je rejoignais tout le monde. J'entendais les murmures, j'entendais les soupirs, les rires, je sentais les regards sur moi, je regardais les uns, les autres, je ne faisais la bise à faire, car c'était pour moi une perte de temps. Une fille m'attrapa par le bras, je m'en dégageais, je ne la connaissais pas, et je lui tournais le dos. Je regardais autour de moi, cherchant quelqu'un, je m'allumais un joint, bien chargé, et commençait à déambuler entre les gens. Mon téléphone se remit à sonner, j'avais à peine pris quelques verres, j'ignorais mon téléphone, mais le vibreur était insupportable, alors je décidais de répondre. Une fille, que je ne connaissais pas, je lui demandais comment elle avait pu avoir mon numéro, puis elle me sortit un truc à propos de Mac, que je ne comprenais pas, je lui demandais de répéter, puis je compris. Putain, celle là, je crois qu'elle a un vrai don pour se foutre dans la merde. La fille, en gros me disait, que ça dégénérait complètement, je rajoutais un j'arrive. Je quittais les lieux, à contre cœur, j'avais à peine commencer à faire la fête. Je pris un taxi, en route vers le club donné par la jeune fille en question, elle m'attendais dehors, je la regardais, lui fit signe de m'accompagner jusqu'au bar, on fait ce que je dis et cela depuis très longtemps. J'ouvris la porte, définitivement très énervée. Quand je vis le spectacle le plus glauque du mois. J'avançais résolue à régler cette espèce de partouze dans le carré V.I.P. Sérieusement, qu'est ce que c'est que ce bordel ? On me disait Salut, bonsoir, wow, tu es magnifique, je leur disais, dégage, ta gueule, je m'en fous. J'arrivais dans le carré, en état de foutre une baigne à cette gosse si elle était pas inconsciente. « Dégagez bande de dégueulasse. » Elle était inconsciente, sur un canapé miteux, elle était trop jeune pour que je puisse assister à ce genre de spectacle. Aucun d'eux ne bougeaient. Jes les poussais à coup de pieds, leur balançaient leur verre à la tronche. « J'ai dis : Cassez vous. » Les deux prirent leurs pantalons, collant d'alcool et de transpirations. Je ne comprenais pas, je m'asseyais à côté de Mac, et la couvrait avec ses fringues. J'allumais une cigarette, j'allais pas la porter, je croisais les jambes et commandait un gin, attendant qu'elle reprenne conscience. Après, je la ramène chez elle. « Sérieux Mac, dans quoi tu te fourres à chaque fois toi... »

Les gens allaient, venaient, les verres se remplissaient, , puis se vidaient, puis se remplissaient puis se vidaient. Je regardais mon verre se vider, et je demandais à ce que l'on me le remplisse, une fois, deux fois. Je tirais sur ma cigarette, une fois, deux fois, trois fois. J'expirais la fumée, dans le même rythme. Je croisais mes jambes, décroisais mes jambes, posait mon menton dans la paume de ma main, attrapait mon verre, je laissais le temps passer et les minutes défiler. Je regardais Mac, toujours affalée, à moitié nue sur le canapé, souillée, meurtrie. Décidément, j'avais parfois beaucoup de mal à savoir si elle voulait que l'on fasse quelque choses pour elle. C'était comme si elle cherchait à prouver quelque chose, à montrer quelques choses. L'odeur était immonde. Cet endroit était plus que mi Je regardais autour de moi, je regardais Mac, elle se releva et commença à tituber, respirer plus rapidement. Puis elle se mit à vomir ses tripes. Je décalais mes chaussures, je tenais au cuir de mes bottes. Je la regardais vomir, plus de liquide que de liquides. Je pensais lui avoir dis d'arrêter d'acheter de la drogue de merde au premier dealeurs qui la vend un peu plus cher. Le prix est un gage de qualité mais le seul. Et puis elle faisait se sacré mélange aussi. Je la regardais, elle ne bougeait plus, elle vomissait. Je lui attrapais les cheveux. Vomir sur ses cheveux c'est juste dégoûtant. Et puis c'est le mieux que je pouvais faire. « Allez, ça te fera du bien. » Il fallait qu'elle évacue, je la regardais presque triste. Je ne pouvais faire qu'une chose, la ramener chez elle. Je lui tendis un mouchoir, pour qu'elle puisse s'essuyer la bouche.

Puis elle se mit à sangloter, puis elle se mit à pleurer, après qu'elle eut essuyer sa bouche, elle se mit à sangloter à pleurer. Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ? Je la regardais se couvrir avec ce qu'elle pouvait, je retirais ma veste et la posait sur ses épaules. Je n'étais du genre à lui dire que c'était pas grave, je m'allumais une autre cigarette. Je ne savais même plus quoi lui dire. Mais elle semblait complètement perdue. Il n'y avait plus personne dans le carré. Mais qu'est ce qui lui passait par la tête ? Comme ça ? En public, devant tout le monde ? Je faisais la fête, j'aimais la fête, je vivais pour l'excès des soirées, je connaissais l'ivresse, je connaissais la défonce, mais cette situation, je ne l'avais jamais connu et je ne veux jamais la connaître. Comment pouvait elle se laisser aller ainsi, oubliant fierté et orgueil pour deux types dégoûtants. Ou es ta fierté ? Ou est elle ? J'avais envie de la secouer, autant que de la prendre dans mes bras et de la consoler. Pourquoi tout ceci si c'est pour que tu termines en pleurs ? « Chut... » Je passais une main aldroite sur ses cheveux, j'étais pas douée. Je comprenais pas, parfois je ne la comprenais pas. Regarde ceci, regarde ce canapé qui garde la trace d'un moment qui n'aurait jamais du avoir lieu. Réveille toi. « A qui t'as chopé ta cok' ? t'en as plein le nez ! » Je lui frottais le nez avec un mouchoir, pour faire un bad trip aussi dégueulasse, fallait vraiment que ce soit de la dégueulasse ! Elle en prenait trop aussi. Trop d'un coup. « Franchement Mac... Fais attention... T'as vu tout ça ? Qu'est ce qui serait arrivé si j'avais pas été là ? Tu sniffes pas du sucre en poudre Mac ! » J'avais pas envie d'être sa mère, où même quelqu'un avec beaucoup d'autorité sur elle. Mais je m'inquiétais pour elle, fallait t-il que je m'inquiète à chaque fois qu'elle sortait ?

Hrp : Merci

Elle ne savait pas vraiment comment lui dire les choses. Elle tirait toujours avec désinvolture sur sa cigarette, en regardant Mac. Elle s'étira, décroisa ses jambes puis les croisa une nouvelle fois. Elle regarda autour d'elle, regarda sa clope qui était coincée entre son index et son majeur, et elle écoutait la jeune fille pleurer. Elle toussa, reprit son souffle et s'excusa. Oui elle pouvait ... Je levais les yeux au ciel. Je ne pouvais pas la laisser toute seule. Mais elle pouvait se promettre n'importe quoi, parce que j'ai été dans cette situation, et toutes les promesses sont faîtes : Je ne prendrais plus de drogue. Je ne toucherais plus à l'alcool, je ne viendrais plus dans ce club. La lendemain, c'est encore pire, et puis vous vous habituer, moi je m'y suis habituée. Je connais mes limites, je les connais, et je sais.

Elle était même pas bonne cette drogue ? En même temps tu t'es retrouvée nue, en public à te faire toucher et caresser de partout, très franchement je n'en doute pas ma chérie. Pendant qu'elle se rhabillait je sortais de mon sac un smart phone et prit un trip que je faisais glisser sous ma langue. Je suis toujours fournie par les meilleurs dealeurs de Bristol. La reine de la drogue ? C'est peut être moi. Le trip a des effets hallucinogènes, d'ici 30 ou 40 minutes, je serais dans le magnifique monde du trip, buvard, LSD et autre noms que vous pouvez lui donner. Beaucoup restent au naturel. Parce que le chimique peut être violent, puissant. Le naturel c'est devenu pour moi comme fumer une cigarette, c'est d'un quotidien, d'un ennui d'un routine. J'appelais un taxi, alors qu'elle se rhabillais, franchement... « Je te donnerais une adresse. Tu iras de ma part. Si tu dois te droguer, autant que tu y prennes du plaisir. » J'envoyais le numéro et l'adresse du type. C'était un type d'une vingtaine d'année qui était fourni par de très bons grossiste. Je la regardais et après avoir appelé le taxi j’acquiesçais à son envie de prendre un verre d'eau. Ouais, vaut mieux pour toi. JE décroisais les jambes, les effets du LSD n'avait pas encore commencé. Je me levais, et jetait ma cigarette dans un verre vide, je prenais mon verre et le buvait sur le chemin. « On y va. »